Nous imaginons notre annexe "idéale" selon le cahier de charges suivant:

 - rigide pour pouvoir accoster et être "traînée" à terre facilement

 - stable pour pouvoir y monter sans jouer à l'acrobate et s'en servir pour des manœuvres (par exemple, mouillage d'une 2ème ancre)

 - nous permettant de charger au moins 2 personnes, les bagages et l'avitaillement (n'étant qu'exceptionnellement à quai dans un port)

 - marchant bien à la rame, au moteur et à la voile

... bref le mouton à 5 pattes!

Un plan de Gutelle pour la construction d'une prame est paru dans Loisirs Nautiques. Nous nous décidons pour la construction et ... voilà c'est reparti mais à une 

plus petite échelle.

En une semaine, la construction est terminée, la forme nous paraît très bananée mais nous sommes impatients de l'essayer...

Et surprise de surprise, ce n'est pas une annexe mais plutôt un culbuto, un croisement entre "nègue-chien" et "Pitalugue". Embarquer et débarquer représentent

un exploit pour ne pas chavirer à tout moment et, une fois, installé, surtout ne pas bouger, rester bien au centre du bateau... sous peine de sanction immédiate!

Michel a failli faire naufrage dans la baie du Lazaret, en rentrant du bateau, dans de grosses rafales d'est qui lèvent un méchant clapot... ramer, ramer et 

surtout ne pas se mettre en travers des vagues pour ne pas chavirer!

 

Malheureusement, nous n'avons pas de photo à l'eau mais celles prises à terre, laissent imaginer les problèmes rencontrés sur l'eau.

Partant du principe, qu'"il n'y a pas de problème mais que des solutions"... Michel se met à cogiter, cogiter pour envisager une transformation nous permettant d'améliorer la stabilité de notre "savonnette".

Employons les grands moyens: un coup de tronçonneuse par ci, un coup par là, voilà notre annexe ouverte en deux et "quelques" heures plus tard, transformée en catamaran "off-shore", sans trop préjuger du résultat... mais ou ça marche ou elle finit en bac à fleurs.