Les Iles Lérins

situées au Sud-Est de la Croisette à Cannes

Des îles qui font rêver : Beauté des paysages et  mystères historiques

 

 

Cap Taillat

Même si l'hiver n'est jamais très froid en Méditerranée, les journées, en février, sont courtes et la température tombe vite en fin d'après-midi

... aussi les étapes sont raccourcies surtout que nous "bataillons" face à un vent et une houle d'est laissant place le lendemain à une "pétole" plate.

Nous en profitons pour faire un un mouillage à Port-Cros et au Cap Taillat: deux petits paradis.

Du haut du Cap Taillat, la vue est magique: la presqu'île  forme un isthme de sable étroit qui fait ressortir les fonds marins.

 

 

 

Notre annexe enfin stabilisée.  marche bien à l'aviron... le moteur n'étant utilisé qu'exceptionnellement, nous apprécions de nous promener dans les mouillages déserts sans bruit.... et nous gardons la forme!!!

 

 

 

 

 

 

ILE SAINT-HONORAT

Le premier contact avec les îles est surprenant : arrivant de l'ouest, l'île Saint  Honorat, bien que plus petite, cache l'île Sainte Marguerite (les 2 îles étant orientées Est-Ouest).  De cette île allongée et peu élevée, émerge  au milieu des pins l' abbaye  et l'ancien monastère fortifié.

 

 

 

Depuis l'Antiquité, l'île appartient aux Moines de l'Abbaye de Lérins qui vivent sur ce petit bout de terre, harmonie parfaite entre la mer, la végétation et ses monuments hors du temps!

 

Mouillage, sur fond de sable, entre les 2 îles, chenal dit "plateau du milieu " . Accostage en annexe dans le petit port des Moines.

Et nous voilà partis pour le tour de l'île. Tout respire la quiétude et la tranquillité.

Le clocher de l'abbaye surgit derrière les vignes appartenant à la communauté monastique.

 

Sept chapelles  sont disséminées sur l'île, lieu de  pèlerinage depuis le Moyen-Age le long de chemins bordés de pins d'Alep et de chênes verts.

 

Les monastères

Ü Le monastère fortifié

Construit du 11ème au 14ème siècle puis au cours des siècles, construction d'autres éléments: cloîtres, caves, moulin à huile, four à pain.
Construit sur plusieurs niveaux:

-1er niveau, cours intérieures autour d'une citerne consacrées à la vie commune

-2ème niveau consacré à la prière

-3ème niveau réservé aux militaires et emplacement de l'ancien clocher.

 

 

Ü Le monastère du XIX siècle comprenant le lieu de vie de  la communauté monastique, l'église et une hôtellerie.

 

 

ILE SAINTE MARGUERITE

plus grande que l'île Saint-Honorat, s'étendant d'ouest en est, recouverte d'une forêt de pins, de chênes et d'eucalyptus  et dominée par le fort Vauban. 

 

Nous mouillons au Nord-Ouest  de l'île, au sud du plateau de la Jonquière (entre la Pointe Batéguier et les appontements) sur des fonds de sable. Nous apprécions notre faible tirant d'eau car le vent d'Est s'est levé et nous sommes bien abrités en nous approchant de la petite plage.

 

 

En cette saison, nous  ne rencontrons personne ce qui est encore plus dépaysant.

Nous pénétrons dans le Fort Vauban complètement désert, décor irréel de "village abandonné".

 

On peut visiter les cellules de la prison où plane toujours le mystère de son plus célèbre prisonnier connu sous le nom du Masque de Fer  emprisonné sur ordre du roi Louis XIV.

 

Tourné résolument vers l'environnement, le fort abrite  un musée de la mer , un centre d'animation avec des actions centrées sur la faune et la flore méditerranéennes terrestres et sous-marines. (voir le site: http://pagesperso-orange.fr/cannes.jeunesse)

 

 

Les fours à boulets

Témoins des combats au XIII et XIX siècles, ils furent construits sous Bonaparte, répartis sur les 2 îles, en complément des batteries.

Les boulets étaient rougis dans les fours puis tirés sur les vaisseaux ennemis.

Les boulets en feu incendiaient la voilure et les ponts en bois.

Chaud devant!!!

 

 

 

L'île Sainte-Marguerite offre des promenades le long des sentiers qui la sillonnent

dans un lieu très protégé et débouchant sur des criques avec des fonds sous-marins superbes.  Tout respire le calme !(peut-être moins en été)

 

Nous nous arrêtons à l'étang de Batéguier, réserve ornithologique (ne pas oublier ses jumelles!) avec un observatoire surplombant l'étang et nous nous amusons un long moment à reconnaître les espèces apparaissant sur la table d'orientation.

 

 

Un sentier botanique fait le tour de l'île et permet de découvrir la richesse de la flore méditerranéenne ...

nous avons bien trouvé des plants de salsepareille mais pas de Stroumpfs, ils nous épient dans les fourrés mais impossible de les voir... pourtant nous ne ressemblons pas mais pas du tout ni à Gargamel, ni à son chat Azraël!!!

Tant pis, nous rentrons sur Taoumé déçus!

 

 

Nous nous consolerons le lendemain par une navigation au portant par un bon vent d'Est.

Taoumé glisse à 10  nœuds de moyenne et nous fait profiter de beaux surfs...

bon ça bouge un peu mais c'est un vrai régal!  et ça amuse beaucoup les dauphins qui viennent jouer dans les étraves.